Je t’aime, m’as-tu dit.

- Fin du poème - 

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Qui est-ce ? (2)

- Qui est Ludovic ? Demande ma tatie.  

J’étais sur le point de répondre, quand sortie de ses entrailles, la voix de mon autre tatie qui surplombe la pièce : 

- Son mâle !

Elle n’hésite pas à effectuer une gymnastique syllabique avec sa bouche. 

Pour moi, c’était juste POLY !

Un surnom trouvé à 1h du mat’ sur la route. 

Des éclats de rire fusent dans tous les sens. Faisant oublier tout le monde, le sujet de la discussion. OUF ! Heureusement. Des questions gênantes ont été évitées. Surtout sur le polyamour. 

- Fin du poème - 

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Je te fais l'amour

Un frôlement de mains sur une photo. Un déjeuner en tête à tête. Un plateau de sushis et de la bonne bière, je t’ai embrassé. Tu m'as rendu mon baiser. On en avait envie depuis un certain temps. Et on n'en s'est pas privés. 

- Je veux que tu me baises. 

- Non, moi je ne te baise pas. Je te fais l'amour, as-tu répondu. 

Quel mec dit ce genre de choses ?!? Je n'en connais aucun. 

Mon corps se souvient. Ton érection en moi. Mon corps s'est crispé. J'ai peur. Ça fait longtemps qu'un mec ne m'avait pas fait l'amour. Je ne dirai même jamais. Je frissonne. Tu m'embrasses pour me rassurer. 

Je ne me suis jamais sentie aussi bien avec un homme. 

C'est différent. Tu rends les choses si simples. L’amour de tout instant. Un corps se mêle à l’autre et l’extase est accomplie. Ces petits gestes, ces petits mots, ces petites étreintes... Ta peau sous mes doigts, tes baisers sur mon ventre.

- Fin du poème - 

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Que tu me touches.

J'en rêve.

Mais, si je te laisse faire. Je ne pourrai plus m'en passer.

Tu m'offriras des baisers.

Mon corps ne pourra le supporter. Je dois t'arrêter.

Avant que j'y succombe pour de bon.

À la tentation. 

- Fin du poème - 

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Ce temps pluvieux 

à un semblant de liberté. 

Une possibilité de 

te retrouver. 

Une chance de te bécoter 

Sous la pluie. 

Une opportunité de 

se cajoler. 

Sous mon parapluie. 

- Fin du poème - 

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Je ne sais pas ce qui m'arrive.

Il y a quelques semaines, 

je t'aurais recalé.

Aujourd'hui, tu m'as ébranlé.

Laisse tomber ton blabla 

Prends ma nuque

Dépose tes bisous sucrés

Caresse ma peau frileuse

Je suis ton rêve éphémère

Tu es mon fantasme interdit.

- Fin du poème - 

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Plus je voulais m’éloigner

Et plus je me rapprochais de toi.

- Fin du poème - 

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À chaque tentative, 

j’arrivais toujours à te contrer. 

Mais, pourtant 

je ne pouvais me détacher de toi. 

Dès que je prenais ma pause, 

je traversais le petit couloir 

Qui nous séparait l’un de l’autre. 

Pour te retrouver 

Toi, les yeux perdus dans l’écran. 

Tu me caressais le bras. 

Je faisais de même. 

Ce moment de douceur est le seul 

que je m’autorisais avec toi. 

- Fin du poème - 

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Dès que tu m’as montré de l’intérêt 

Je t’ai considéré comme mon ennemi

J’étais prête à livrer bataille

À te faire payer pour tous les

salopards sans exception 

qui m’ont fait du mal. 

Je te voyais déjà 

m'oppresser, m’enfermer

Alors, je t’ai imposé le polyamour 

pour garder ma liberté. 

Tu faisais un pas vers moi. 

Je reculais de trois pas. 

Avant de te flanquer 

un bon crochet du droit. 

- Fin du poème - 

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Qui est-ce ?

J'arrive comme d'habitude vers 8 h 30. Les filles sont déjà là. Je m'installe déposant mon petit-déjeuner sur la table. Le salé, le matin ça me réussit ! Avec un café de préférence. 

Tout à coup, un parfum suave me frôle les narines. Serait-ce les délicieux friands au fromage que je picore de temps à autre ou la part de pizza aux champignons et au thon achetée à la station-service du coin ? 

- Bonjour, résonne une voix d'homme derrière mon dos. 

Ah ! Mais non ! C'est Jules ! Mon collègue. Je lui rends son bonjour sans me retourner. Mais j'ai compris qu'il s'en est allé. 

- Ah ! Purée, mais il sent super bon Jules, ajouté-je en poussant un cri orgasmique. 

- Mais, Annabelle, ce n'est pas Jules... 

- Ben, c'était qui ? 

- Mais c’est le nouveau. 

- Le nouveau ? 

- Fin du poème - 

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Il n’a rien d’extraordinaire. 

La première fois que je t'ai vu. Ça n'a pas été le coup de foudre. Je me souviens seulement de ce que j'ai affirmé à ton sujet: "C'est lui le gars, qui a plusieurs diplômes, qui a travaillé à Londres ? Il n'a rien d'extraordinaire. Il est d'une banalité."

- Fin du poème - 

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