Mission Mermaid - Déferlement

Mission Mermaid - Déferlement

Autrice auto-éditée : Angélique CADET


ISBN : 978-29-59 172-80-9

4,99 €
4.99 EUR 4,99 €
4,99 €
Mis en ligne par Lectivia
Dernière mise à jour 06/09/2024
Temps estimé de lecture 2 heures 38 minutes
Lecteur(s) 6
Français Débutant(e) Fantastique
Mission Mermaid - Déferlement

Chapitre 5

Tout au long de la journée, j’ai l’impression de jouer un rôle, de mentir à tout le monde, mais aussi à moi-même. Ici, je peux enfin tout lâcher. Les yeux fermés, je me laisse envahir par cette plénitude provoquée par l’eau. Celle-ci imbibe mes cheveux fins et ondulés et délivre même mon élastique. Une fois que je suis libérée de toutes chaînes, mon cœur retrouve son rythme régulier. Je me sens entière et légère. Se retrouver enfin seule, loin de toute cette pression quotidienne, des parents, du lycée, des méchantes vipères, des amis, des profs, des klaxons de bus. Loin de tout. Seule pour ne faire plus qu’un avec la nature. Entrer en communion avec le monde. Venir le soir pour nager quelques longueurs, faire la planche pendant un instant et regarder les étoiles sont essentiels pour moi. Je plonge à nouveau sous l’eau et, pendant ce court moment d’extase, je crois entendre des voix !


Des voix ou du bruit ? Je cherche autour de moi, il n’y a rien. Je ne suis pas en train d’halluciner, c’est bien une voix, celle d’une femme peut-être. On dirait un chant ou un murmure. Je ne suis pas sûre de comprendre ce qu’elle dit. Mais où est-elle ? Je commence à avoir peur. Soudain, une sensation de brûlure surgit dans ma poitrine, j’ai l’impression qu’elle s’enflamme. J’ouvre les yeux et m’apprête à remonter à la surface. Je veux m’enfuir tant la peur envahit tout mon être. Je scrute les environs, constate que c’est le noir complet. Je suis là, dans l’incompréhension, immobile, les yeux dans le vague, comme hypnotisée par ce chant mélodieux. Incapable de remonter ni de lutter. Je sens ma gorge se serrer, mon cœur se crisper et, à cet instant-ci, je ne ressens absolument plus rien, ni peur, ni joie, ni tristesse, ni colère. Je me sens vide et en paix en même temps. Ce chant me rappelle les berceuses qu’on fredonne aux bébés. Je me laisse partir.


***


— Alia ! Alia, réveille-toi ! Alia ! Qu’est-ce que tu fais allongée ici toute seule ? Tu vas bien ?

Je me réveille en sursaut, complètement désorientée, paniquée. J’ai le souffle court. Mes yeux se remplissent de larmes. Crise d’angoisse.

— Alia, respire ! Tout va bien ! Je suis là. Regarde-moi.

Je reconnais cette voix, Mickaël, le grand frère d’Iris. Je sens un tissu doux se poser sur moi. Frigorifiée et perdue, je me demande où je suis, l’heure qu’il est. Tout à coup, des flashs me reviennent : mon escapade nocturne, la voix hypnotique. Je me relève brusquement avec l’impression de recevoir un uppercut. Je sens quelque chose dans ma main fermée. Depuis combien de temps je tiens ce coquillage ? Je ne me souviens pas de l’avoir ramassé.

Encore un peu dans les vapes, je croise le regard de Mickaël. Je tremble tellement que le coquillage finit par me glisser des mains. Je me réfugie quelques secondes dans le pull qu’il a posé sur mes épaules. L’odeur qui se dégage de son sweat est agréable, douce et réconfortante.

— Quelle heure est-il ? demandais-je.

— Il est 6 h 30, mais…

— Je suis restée là toute la nuit ?! Je dois y aller !

— J’ai presque fini mes travaux d’intérêt général, je peux te raccompagner si tu veux ? me propose Mickaël, le dos tourné, tandis que je me rhabille à toute vitesse.

— Non merci ! Et tu ne m’as jamais vue ici ! À plus ! Je ne l’écoute pas et prends mes jambes à mon cou.



Je rentre sans un bruit, sans éveiller le moindre soupçon. Je file sous la douche chaude. Lorsque je finis de me préparer, mon réveil se met à brailler, mais cette fois je n’ai pas eu besoin de lui pour me réduire le cerveau en compote. Je rassemble mes dernières forces pour tenter d’oublier ce qui s’est passé et faire en sorte que cette journée soit aussi normale et futile qu’elle devrait l’être.




- Fin du chapitre - 


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Mission Mermaid - Déferlement
Chapitre 6

À la fin des cours, j’ouvre mon casier et retrouve le coquillage que j’ai laissé tomber sur la    petite plage, ce matin même, avec un petit mot collé dessus.

« Tu as oublié ce magnifique souvenir sur le sable. Ne t’inquiète pas, je ne dirai rien, ce sera l’un de nos petits secrets. M. »

— Prête pour demain ? demande Iris qui surgit de nulle part.

— Euh… Oui, demain…, bafouillé-je en claquant mon casier pour tenter de dissimuler notre nouveau « petit secret ».

Car, tu t’en doutes, il y en a eu d’autres.

— Rendez-vous à 14 heures au port de Saint-Gilles sur le quai n° 7 ! Il faut que je file, je dois aller réviser pour mon interro de physique.

Je la laisse partir, la boule au ventre, encore plus terrifiée à l’idée de me retrouver sur l’eau confrontée à MICKAËL !

Mickaël… Je lui dois des explications, mais je reste moi- même dans l’incompréhension. Comment me suis-je retrouvée inconsciente sur le sable ? Quelle était cette voix ?



- Fin du chapitre - 


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Mission Mermaid - Déferlement
Chapitre 5

Tout au long de la journée, j’ai l’impression de jouer un rôle, de mentir à tout le monde, mais aussi à moi-même. Ici, je peux enfin tout lâcher. Les yeux fermés, je me laisse envahir par cette plénitude provoquée par l’eau. Celle-ci imbibe mes cheveux fins et ondulés et délivre même mon élastique. Une fois que je suis libérée de toutes chaînes, mon cœur retrouve son rythme régulier. Je me sens entière et légère. Se retrouver enfin seule, loin de toute cette pression quotidienne, des parents, du lycée, des méchantes vipères, des amis, des profs, des klaxons de bus. Loin de tout. Seule pour ne faire plus qu’un avec la nature. Entrer en communion avec le monde. Venir le soir pour nager quelques longueurs, faire la planche pendant un instant et regarder les étoiles sont essentiels pour moi. Je plonge à nouveau sous l’eau et, pendant ce court moment d’extase, je crois entendre des voix !


Des voix ou du bruit ? Je cherche autour de moi, il n’y a rien. Je ne suis pas en train d’halluciner, c’est bien une voix, celle d’une femme peut-être. On dirait un chant ou un murmure. Je ne suis pas sûre de comprendre ce qu’elle dit. Mais où est-elle ? Je commence à avoir peur. Soudain, une sensation de brûlure surgit dans ma poitrine, j’ai l’impression qu’elle s’enflamme. J’ouvre les yeux et m’apprête à remonter à la surface. Je veux m’enfuir tant la peur envahit tout mon être. Je scrute les environs, constate que c’est le noir complet. Je suis là, dans l’incompréhension, immobile, les yeux dans le vague, comme hypnotisée par ce chant mélodieux. Incapable de remonter ni de lutter. Je sens ma gorge se serrer, mon cœur se crisper et, à cet instant-ci, je ne ressens absolument plus rien, ni peur, ni joie, ni tristesse, ni colère. Je me sens vide et en paix en même temps. Ce chant me rappelle les berceuses qu’on fredonne aux bébés. Je me laisse partir.


***


— Alia ! Alia, réveille-toi ! Alia ! Qu’est-ce que tu fais allongée ici toute seule ? Tu vas bien ?

Je me réveille en sursaut, complètement désorientée, paniquée. J’ai le souffle court. Mes yeux se remplissent de larmes. Crise d’angoisse.

— Alia, respire ! Tout va bien ! Je suis là. Regarde-moi.

Je reconnais cette voix, Mickaël, le grand frère d’Iris. Je sens un tissu doux se poser sur moi. Frigorifiée et perdue, je me demande où je suis, l’heure qu’il est. Tout à coup, des flashs me reviennent : mon escapade nocturne, la voix hypnotique. Je me relève brusquement avec l’impression de recevoir un uppercut. Je sens quelque chose dans ma main fermée. Depuis combien de temps je tiens ce coquillage ? Je ne me souviens pas de l’avoir ramassé.

Encore un peu dans les vapes, je croise le regard de Mickaël. Je tremble tellement que le coquillage finit par me glisser des mains. Je me réfugie quelques secondes dans le pull qu’il a posé sur mes épaules. L’odeur qui se dégage de son sweat est agréable, douce et réconfortante.

— Quelle heure est-il ? demandais-je.

— Il est 6 h 30, mais…

— Je suis restée là toute la nuit ?! Je dois y aller !

— J’ai presque fini mes travaux d’intérêt général, je peux te raccompagner si tu veux ? me propose Mickaël, le dos tourné, tandis que je me rhabille à toute vitesse.

— Non merci ! Et tu ne m’as jamais vue ici ! À plus ! Je ne l’écoute pas et prends mes jambes à mon cou.



Je rentre sans un bruit, sans éveiller le moindre soupçon. Je file sous la douche chaude. Lorsque je finis de me préparer, mon réveil se met à brailler, mais cette fois je n’ai pas eu besoin de lui pour me réduire le cerveau en compote. Je rassemble mes dernières forces pour tenter d’oublier ce qui s’est passé et faire en sorte que cette journée soit aussi normale et futile qu’elle devrait l’être.




- Fin du chapitre - 


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Mission Mermaid - Déferlement
Chapitre 7

Pour ce samedi, le ciel est dégagé et il fait beau. Toutes les conditions sont réunies pour passer une bonne journée. Je m’apprête à rejoindre Iris, quand ma mère m’interpelle à l’entrée :

— Chérie, qu’est-ce que tu vas offrir à Iris, cette année ?

Je suis prise d’un vif vertige, j’ai oublié de lui trouver un cadeau d’anniversaire !! Comment j’ai pu zapper ? Je suis une meilleure amie lamentable. Pour son seizième anniversaire, je lui avais fait une surprise incroyable ! Je l’avais emmenée voir sa chanteuse préférée, Lya (8). T’aurais dû voir sa tête ! Je me souviens, elle n’avait pas cessé de me remercier : « Merci, Alia, t’es la meilleure amie du monde ! », « Merci, c’est le plus beau cadeau que j’ai jamais eu », « Oh, Alia, merci, merci ! »

J’ai eu droit à des remerciements avant, pendant et après le concert. Je sais, parfois, elle en rajoute. Je ne peux pas me permettre d’arriver les mains vides. T’imagines la déception ? Il faut que je trouve un truc et vite !

Sans même prendre le temps de répondre à ma mère, je cours jusqu’à ma chambre et cherche désespérément du regard quelque chose que je pourrais offrir. Une de mes nombreuses paires de lunettes de soleil qui prennent la poussière sur l’étagère au-dessus de mon lit ? Bof. Quoique…, le vintage revient à la mode. Une photo de mon défunt chat encadré ? Trop glauque, j’avoue. Le coquillage de la petite plage ? Bon…, ça peut le faire ! Plus une minute à perdre, j’improvise le bijou le plus pourri de l’histoire des cadeaux des meilleures amies de l’univers. Je prends un ruban doré qui traîne dans le tiroir de mon bureau et j’enfile le coquillage dessus. Je fais de mon mieux pour éviter la catastrophe. « Oh, quel beau collier ! »

Énième mensonge à moi-même. Au point où j’en suis, je peux arrêter de compter.


J’arrive au port de Saint-Gilles. J’aime cet endroit. Il me fait penser à un labyrinthe, avec ses différents étages, ses passerelles, ses quais, ses restaurants et tous ces escaliers qui finissent par les réunir. J’adore le port miniature aussi et son petit ruisseau. Une fois, avec mon mini bateau pirate, j’ai pu m’approcher des canards sauvages. Je croise un vieil homme sous un arbre en face de l’église. Il joue de l’harmonica et ne s’arrête que pour faire la discussion.

— Bonjour, jeune fille ! Comment vas-tu ?

— Bien, merci.

— Belle journée pour une balade en mer.

— C’est vrai, réponds-je d’un ton léger en lui rendant son sourire.

Ce monsieur est charmant. Je dépose une pièce dans sa casquette qui se trouve devant lui. Il reprend sa mélodie avec son instrument. La musique est festive, j’aurais aimé le regarder jouer plus longtemps. Mais Iris m’attend. Je prends le passage le plus rapide et rejoins enfin le catamaran.

— Bonjour, Alia, c’est toujours un plaisir de te voir ?

Comment vas-tu ? me demande M. Payet.

— Très bien, merci, réponds-je.

— Bonjour, ma chérie ! s’exclame la mère d’Iris.

— Bonjour, madame Payet.

J’ai toujours ressenti une profonde admiration pour les parents d’Iris. Ils sont exemplaires, gentils, attentionnés, toujours bien assortis et fous amoureux l’un de l’autre. Le genre de couple qui fait rêver pour une vie future. Ils ont poussé leur amour sincère jusqu’à trouver un catamaran du nom de Marie, le deuxième prénom d’Iris. Marie Iris, c’est beau, hein ?

L’iris est une fleur violette au cœur jaune qui veut dire « arc- en-ciel » en latin. Un jour, j’ai googlisé « Alia » et la réponse m’a surprise. Ce prénom symbolise une femme joyeuse, dynamique et bavarde. Quoi ? Je n’invente rien, Iris aurait très bien pu s’appeler Alia aussi. Moi, j’aurais pu m’appeler…, je ne sais pas trop…, ÈVE ! Nan, je rigole ! Désolée, où est-ce que j’en étais déjà ? Ah oui…


J’aperçois Mickaël à l’autre bout du catamaran et il se dirige vers nous.

— Tu es ravissante, Alia, déclare Mickaël.

— Merci ! répliqué-je, gênée, les joues en feu et avec cette envie de m’enfuir.

Oh, punaise, quelle carrure ! Il a pris des muscles depuis la dernière fois que je l’ai observé. Il m’impressionne.

Qu’est-ce qui te prend, Alia ? C’est Mickaël, t’enflamme pas. Il fait un pas vers moi et je recule de deux. Il a l’air plus charismatique encore avec son torse nu, son bronzage, ses abdos, la sueur qui coule sur ses pectoraux… J’ai chaud à mon

tour. Sans m’en rendre compte, je m’en mords les lèvres.

Faut que j’arrête de fixer son corps comme ça, il va me trouver bizarre.

Pourquoi est-il si gentil avec moi ? D’habitude, il est le premier à me mettre mal à l’aise, à me rabaisser, à me lancer des piques. On était presque en guerre, ces dernières années…


L’année dernière, lors de la soirée d’Halloween dans la villa de ma cousine Chelsy, il a glissé des cafards en plastique dans mon lit. Une blague assez puérile pour un garçon qui s’apprêtait à entrer à l’université. Cette nuit-là, j’ai hurlé tellement fort que le voisin de Chelsy a même appelé la police. Je me suis longtemps demandé pourquoi il avait besoin de jouer des sales tours.


Puis j’ai appris, par hasard, qu’il avait été adopté par les Payet. Il se met souvent à l’écart des autres. J’ai l’impression qu’il n’arrive pas à trouver sa place au sein de la famille ou dans un groupe. Je me demande si, sous ses airs de petit garçon, ne se cache pas un cœur en or. Et puis, on ne peut pas le juger. Si un jour j’apprenais que mes parents ne sont pas mes parents, je ne sais pas à quel point cela m’aurait chamboulée. Mickaël l’a appris, il y a trois ans, juste après que… Enfin, tu vois.

Bref, je reprends mon matage minutieux. Il est pas mal, avec tous ses muscles, ses cheveux bruns ébouriffés, ses yeux bleu marine qui s’éclaircissent face au soleil et… Oh ! Un nouveau tatouage au poignet ? Je crois apercevoir un drôle de symbole, comme un œil.

— Nouveau tatouage ? questionné-je. Mickaël croise les bras pour le dissimuler.

— Alia ! nous interrompt Iris en me prenant dans ses bras. Un câlin, c’est toujours agréable.

— Joyeux anniversaire, princesse !

— Merci, ma Chakravesti !

On se donne des petits noms bizarres, parfois.


***


Petit récapitulatif de ces surnoms bizarres :


« princesse » : depuis le jour où je suis tombée sur le pseudo que Matt (l’ex d’Iris) lui avait mis sur Messenger. Je me suis moquée de lui en remarquant qu’il aurait pu mettre une majuscule à « Princesse » ou encore ajouter « Ma » princesse avec une émoticône à la fin. Mais non, juste « princesse ».

« Chakravesti » : un mélange de chakra et de travesti. « Chakra », c’est depuis un week-end camping où l’on s’est allongées sous un palmier pour méditer sur la vie et les énergies qui nous entourent. « Travesti », car, à chacun de nos selfies ensemble, on filtre la réalité.

*** Revenons à l’instant présent.

— T’as mis ton maillot de bain, j’espère ?

J’essaie de faire la moue, impossible. Elle se moque de moi, mais je suis tellement nerveuse que je rigole à mon tour. Iris et moi n’avons pas besoin de se parler pour se comprendre, un regard suffit. Elle sait ce que je ressens, à quoi je pense et inversement.

Qu’est-ce que je ferais pas pour toi, Iris. Mais n’abuse pas trop quand même, ou je te jette à l’eau !

Son regard est plein de malice, je sais qu’elle me répond :

Vas-y essaie un peu pour voir. Si je plonge, tu plonges. »



Nous nous élançons dans un fou rire. Mickaël et ses parents n’y font plus attention depuis des lustres.


(8) Lya, chanteuse-compositrice de All A Dreams Production.




- Fin du chapitre - 


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